Il a des battements d’ailes
vibratoires si
rapides que l’on ne voit que le
reflet de ses
couleurs métalliques.
Il arrive d’un trait, rectiligne,
venu l’on ne sait
d’où.
Il s’arrête tout aussi subitement,
devant une
fleur d’hibiscus épanouie.
Il fait du sur-place un moment,
plonge son bec
tout au fond du calice, son bec
qu’il a fin et
recourbé vers le bas.
Les battements de ses ailes
s’accélèrent.
Il suce le suc de la fleur.
Il prend du recul ... Eh oui, il
peut voler à
reculons!
J’ai eu la chance, un jour, de
libérer un colibri
qui était prisonnier d’une toile
d’araignée,
dans la haie de mon jardin ...
Le nid du colibri tiendrait dans un
petit verre
à liqueur ... Sans doute pas tout à
fait dans un
dé à coudre.
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