DÉSIRS
Aux pages de garde les espaces liquides, toujours immobiles, et chauds ...
Figures d'ébène, et boîtes d'écaille à la fois
Aux fronts des éléphants, médailles de noires étoiles
Que restera-t-il des rideaux de perles,martinets aigus aux persiennes mi-closes ?
O ! Les senteurs des tabacs de Havane !
Dans l''herbe bleue du petit matin, les arcs-en-ciel, sous nos pas ...
Et chantèrent, asservies, les vagues, sous nos implacables mécaniques
Mais nos pieds furent nus aux cailloux des chemins
Nous avons tracé nos miroitants sillages,
Promenant l'extrémité de nos doigts sur les bords des abimes
Et palpé
Renversant les présumées idoles
Les odeurs de ciel et d'océan
Nos yeux noyés d'ombre et remplis de lumière
Nous guidaient aux voies invisibles calculées
Que restera-t-il de notre quête ?
Au bout de nos sillons éphémères, et surgissant de nos lointains oublis,
Nous avons, du centre de la terre, arraché la pierre indiscutable
Nous l'avons équarrie,
Encore à la recherche de nous-mêmes
C'est là que fleurissait la mandragore !
Au large les océans, toutes bornes versées !
Devant nous les océans, devant, les vastes étendues !
Dressée
L'obélisque présumée de nos pensées indéchifffrables
Puis nous avons nous-mêmes, autour de nos thorax, noué les turgides racines du figuier
Mais nous portions au ventre la marque de nos origines
Nos ovations, nos prières et nos plaintes, à quoi bon ?
Qu'importent nos cris de poivre et de piment ?
Et que sont devenus
Les triangles de nos idées ?
Vos siècles balançant, qu'importe, syncopes de nos yeux fatigués ...
L'humus échauffé grouille de germes étranges
Décrites
Et tout à tour perdues
Que deviendront nos stèles héroïques, gravées d'authenticité ?
Le pouviez-vous ?
Aux heures immobiles, ma bouche est close, et ma paume fermée ...
Figures d'ébène, et boîtes d'écaille à la fois
Aux fronts des éléphants, médailles de noires étoiles
Que restera-t-il des rideaux de perles,martinets aigus aux persiennes mi-closes ?
O ! Les senteurs des tabacs de Havane !
Dans l''herbe bleue du petit matin, les arcs-en-ciel, sous nos pas ...
Et chantèrent, asservies, les vagues, sous nos implacables mécaniques
Mais nos pieds furent nus aux cailloux des chemins
Nous avons tracé nos miroitants sillages,
Promenant l'extrémité de nos doigts sur les bords des abimes
Et palpé
Renversant les présumées idoles
Les odeurs de ciel et d'océan
Nos yeux noyés d'ombre et remplis de lumière
Nous guidaient aux voies invisibles calculées
Que restera-t-il de notre quête ?
Au bout de nos sillons éphémères, et surgissant de nos lointains oublis,
Nous avons, du centre de la terre, arraché la pierre indiscutable
Nous l'avons équarrie,
Encore à la recherche de nous-mêmes
C'est là que fleurissait la mandragore !
Au large les océans, toutes bornes versées !
Devant nous les océans, devant, les vastes étendues !
Dressée
L'obélisque présumée de nos pensées indéchifffrables
Puis nous avons nous-mêmes, autour de nos thorax, noué les turgides racines du figuier
Mais nous portions au ventre la marque de nos origines
Nos ovations, nos prières et nos plaintes, à quoi bon ?
Qu'importent nos cris de poivre et de piment ?
Et que sont devenus
Les triangles de nos idées ?
Vos siècles balançant, qu'importe, syncopes de nos yeux fatigués ...
L'humus échauffé grouille de germes étranges
Décrites
Et tout à tour perdues
Que deviendront nos stèles héroïques, gravées d'authenticité ?
Le pouviez-vous ?
Aux heures immobiles, ma bouche est close, et ma paume fermée ...