L’ÉTÉ
Plus vives nos plages aux entractes du
théâtre d’ombres
Plus longues farandoles sur le sable et sur
la mer
Plus serrés les cortèges sur les routes et
sur les chemins
Des oripeaux montent aux mâts
La marée étale ses colifichets
Les demi-dieux descendent sur la terre
J’y consens de bonne grâce
Mais qu’on me laisse ma place sur le banc
du quai
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