LA VIE
Vagues lentes longues
Haleine profonde
Mais qui donc ici respire paisiblement ?
Un oiseau blanc flotte
Montant descendant
Au rythme de l’océan
Tout à coup
L’eau se met à bouillir
L’oiseau s’envole
Étincelles ardentes par milliers
Le fretin saute
Frénétiquement
Venus d’on ne sait où
Les oiseaux plongent
Par centaines en criant
Les thons chassent en bancs
Passent leurs grandes ombres bleues
L’océan bouillonne plus encore
Viennent d’autres ombres plus sombres
Et ce sont les thons qui sautent
Haut et virevoltant
Les poissons-volants se dressant
Fuient à la godille
éperduement
zigzaguant dans tous les sens
C’est la vie qui se manifeste ainsi
De la mort jaillit la vie
Et la vie ne se maintient que par la mort
Puis en un clin d’oeil le ciel et l’océan se vident
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