La fin de l’été
Colchiques améthystes
Ou blanches
Clarines
Un troupeau dans la vallée
Elle a seize ans
S’épanouit dans le pré
Temps suspendu
Étincelles du torrent
Neiges sur de lointains sommets
Tout cela ne serait rien
Sans ce cœur qui bat
Qui bat
Tout cela ne serait rien
Mais cet alcool qui coule dans nos
veines ?
D’ici partent les chemins
Rugueux
Qui montent vers le ciel
Vers ce pic là-bas
Fendu en deux
Il fallait bien marcher
Nous avons choisi d’autres voies
Ou bien nous les avons suivies par
hasard
Plus faciles souvent
Mais parfois tout aussi raboteuses
Et me voici revenu vers la vallée
La vallée ?
De gigantesques insectes d’acier
Ont élevé un mur de béton
Sur un lac immense flottent des
pédalos
Qu’est-elle
devenue, ma fée de seize ans ?
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