Nous sommes retournés voir l'exposition de l'Association des Beaux-Arts de Cannes, aux salons du Miramar et nous avons été ravis d'y trouver ce groupe d'animaux, en marbre. Pourquoi les artistes délaissent-ils si souvent le marbre que travaillait avec tant de bonheur Camille Claudel ?
Il a un poli incomparable et un velouté qui n'appartient qu'à lui.
On travaille encore la glaise, comme du temps de Camille Claudel et celle-ci a une autre puissance, souvent, que les matériaux modernes synthétiques.
Nous évoquions Camille Claudel, qu'un grand film a fait sortir de l'ombre. Ce dessin nous a rappelé son frère, Paul Claudel. Cet arbre est un superbe banyan et Paul Claudel écrit :
Le banyan tire.
Ce géant ici, comme son frère de l'Inde, ne va pas ressaisir la terre avec ses mains, mais, se dressant comme d'un tour d'épaule, il emporte au ciel ses racines, comme des paquets de chaînes. À peine le tronc s'est-il élevé de quelques pieds au-dessus du sol qu'il écarte laborieusement ses membres comme un bras qui avant le faisceau de cordes qu'il a empoigné ...
Nous nous sommes arrêtés devant un curieux vase bicéphale en raku. Nous vous le présentons sur ses deux faces. C'est une réussite !
Enfin ce tableau, peint à l'huile sur toile, a attiré notre regard par la profondeur des paysages, leur douceur et la lumière qui en jaillit.
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