Dernières retouches à l'angle de la rue ...
Cannes s'enorgueillit d'offrir "La Plus grande Galerie du luxe de France"...
Nous avons arpenté la rue D'Antibes, qui présente une succession de boutiques quasiment ininterrompue, puis nous avons remonté La croisette où se trouvent les boutiques des grands couturiers.
Il faut remarquer que les vitrines sont à peu près toutes consacrées à la mode féminine ...
À peine en avons-nous rencontré deux ou trois consacrées au vêtement masculin ...
Qu'est ce à dire ?
Alain, dans un "propos" de 1912, notait :
"Les femmes ont plus de vanité que les hommes; voilà une opinion que j'entendais hier et qui plaît sans examen. Quoi de plus évident, si l'on considère les colifichets, les dépenses de luxe, le despotisme de la mode, la crainte et même le respect de l'opinion ..."
Mais il faut tout lire ... Alain termine son propos en écrivant :
"Il n'est point d'homme qui soit tout à fait indifférent aux raffinements et aux grâces de la parure chez la femme qui lui tient le bras; signe qu'il est heureux de l'approbation des autres; vanité certainement. Or j'ai fait une remarque qui étonnera les hommes tout à fait jeunes; c'est que la femme, même la plus élégante et la plus attentive aux modes, ne fait jamais attention au vêtement d'un homme qui lui plaît. Il n'y aurait donc point de vanité du tout dans l'amour féminin ? C'est trop dire. Mais enfin, ne soyez pas dupe de ceci que les femmes sont plus parées et ornées que les hommes, et n'allez pas en conclure que ce sont les femmes qui tiennent aux ornements extérieurs; si cela était, on verrait les hommes en dentelles, en soie, en chapeaux à plume. Et c'est la vanité des hommes qui explique la parure des femmes.
Et, si vous voulez lire d'autres textes, tout frais ... Cliquez
donc sur le prochain mot écrit en rouge, puis sur l'adresse
surgissante
Bonne lecture !
À peine en avons-nous rencontré deux ou trois consacrées au vêtement masculin ...
Qu'est ce à dire ?
Alain, dans un "propos" de 1912, notait :
"Les femmes ont plus de vanité que les hommes; voilà une opinion que j'entendais hier et qui plaît sans examen. Quoi de plus évident, si l'on considère les colifichets, les dépenses de luxe, le despotisme de la mode, la crainte et même le respect de l'opinion ..."
Mais il faut tout lire ... Alain termine son propos en écrivant :
"Il n'est point d'homme qui soit tout à fait indifférent aux raffinements et aux grâces de la parure chez la femme qui lui tient le bras; signe qu'il est heureux de l'approbation des autres; vanité certainement. Or j'ai fait une remarque qui étonnera les hommes tout à fait jeunes; c'est que la femme, même la plus élégante et la plus attentive aux modes, ne fait jamais attention au vêtement d'un homme qui lui plaît. Il n'y aurait donc point de vanité du tout dans l'amour féminin ? C'est trop dire. Mais enfin, ne soyez pas dupe de ceci que les femmes sont plus parées et ornées que les hommes, et n'allez pas en conclure que ce sont les femmes qui tiennent aux ornements extérieurs; si cela était, on verrait les hommes en dentelles, en soie, en chapeaux à plume. Et c'est la vanité des hommes qui explique la parure des femmes.
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