Lame
d’un sabre chauffée à blanc aux braises de la forge du soleil
Rose de
gypse, éclose dans les sables
De ses
antennes tactiles une fourmi tâte la lèvre d’une fissure
ouverte
dans le sol craquelé
Crâne
d’un chameau
Couleuvre
de vertèbres blanches
Monde
sec
sans
ombre
Je suis
né dans un double cri
Soif
L’âme
comme la terre cuite
est
avide d’eau
Soif de
vie
Soif de
savoir
de
sensations
Soif
d’espace
De temps
Soif
d’amour donné et reçu
D’absolu
Chemin
pierreux
Rivière
tarie
Arbres
fossiles
Mais
toujours l’espoir de la fontaine ou du puits
Ah ! La
vasque aux eaux claires !
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