mardi 25 octobre 2011

SALVATOR DALI





En ce qui me concerne, n'en déplaise à quiconque, je considère que Dali s'est moqué du monde. C'est par ailleurs un immense artiste et un excellent technicien, qu'il s'agisse de peinture ou de sculpture. Mais il n'empêche qu'il s'est moqué du monde et que celui ci l'a bien mérité, puisqu'il en est ravi.

Revenons sur la Croisette, devant la galerie Bartoux ... L'éléphant de Salvator Dali ... Bronze ...Un éléphant parfaitement constitué, on ne peut que s'accorder là-dessus. Mais il est perché sur de longues pattes de moustique, grêles, fragiles ... Vous savez, ces gros moustiques de fin de saison qu'on appelle des "cousins".

Pourquoi l'artiste l'a-t-il ainsi imaginé ? - C'est là que l'on peut faire confiance aux "amateurs éclairés" et aux critiques professionnels :

-"C'est l'éléphant du triomphe, symbole de l'avenir" ... -"les pattes de moustique expriment l'opposition entre la solidité et la fragilité, l'opposition entre le passé et le moderne .... (Celle-là, il fallait la trouver, n'est-ce pas ?) ... La selle ornée de pierres précieuses ... (J'ai eu du mal à les trouver) ... est un symbole de richesse ...
Sur le dos de l'éléphant ,un ange tout doré joue de la trompette ...(C'est une trompette droite, comme celles Jéricho) ... Alors là, le "critique d'art nous annonce qu'il voit que l'ange annonce l'aube d'une ère nouvelle , l'avènement d'un âge heureux et prospère ... Il voit ici le symbole de l'espoir de lendemains d'abondance et de bonheur ... Autrement dit, comme disait mon grand-père, Dali apercevrait des lendemains qui chantent ... Heureux homme !

Il doit en rire encore, dans sa moustache, dont les pointes étaient fort longues et fort acérées, comme chacun sait.

Mais, peut-être, en façonnant cet éléphant, qui a belle allure malgré ses pattes de moustique, peut-être chantait-il la joie d'avoir cocufié Paul Éluard et de lui avoir "piqué" celle que l'on n'allait pas tarder à surnommer "Avida Dollars" ...

Par-dessus le marché, n'en doutez pas, Salvator Dali se foutait de nous, du monde, de l'univers tout entier et "crachait les pépins à la face du Destin" ! Fit-il pas aussi bien que de gémir ?


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