- « Les sens déforment, mais l’esprit
forme. », vaticine ainsi Braque. Un réalisme intellectuel ( Les jeunes
peintres nous offrent des œuvres plus cérébrales que sensuelles », affirme
Apollinaire) se substitue
ainsi à celui qui, traditionnellement dans la peinture occidentale, reposait
sur les données des sens interprétées par la sensibilité.
D’un certain point de
vue, le réalisme intellectuel que Picasso et Braque préconisent est une
tentative pour dépasser la vérité, insuffisante, du réalisme sensoriel de la
tradition ; c’est un hyper-réalisme , dont l’excès même réclamait un
correctif et un correctif plus
efficace que l’irréalisme de fait auquel il aboutissait, aux yeux, du moins, du
spectateur qui, faute de connaître le cheminement de la pensée et de la création
du peintre, risquait d’être désorienté par le résultat de son travail en
désaccord si radical avec les données sensorielles et les traditions de la
représentation . À cet égard, l’hermétisme du Cubisme offrait son utilité.
(Cubisme – Peinture et Gravure / Bernard Dorival in « Histoire de l’Art » - Collection La Pléiade – Gallimard ).
LES MÉTAMORPHOSES
- « Apollinaire l’avait bien compris,
qui devait écrire dans ses Peintres Cubistes que la peinture cubiste sera à la peinture telle qu’on l’avait
envisagée jusqu’ici, ce que la musique est à la littérature ( … ), de la
peinture pure, de même que la musique est de la littérature pure ».
( Bernard Dorival – opus cité).
SÉLÉNÉ
…
« Pour lui ainsi que pour Picasso, le tableau
est un objet, un objet autonome, doué
d’une existence qui ne doit rien à l’imitation
de la réalité … »
(André Salmon, cité par Bernard Dorival / Opus cité ).
LE CHAR DE MÉDÉE
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