lundi 15 septembre 2014

L'ART ABSTRAIT












La naissance de l’abstraction







Les œuvres relevant du Cubisme analytique de Picasso et de Braque se présentaient bien, pour le spectateur, comme pratiquement détachées de toute réalité de vision. Quant à la réalité de connaissance sur laquelle elles étaient fondées, selon Guillaume Apollinaire, elle n’était pas discernable pour tous : Ces peintures pouvaient donc être perçues comme purement abstraites. 





Leur exemple mettait en évidence la possibilité de peindre sans aucun rapport appparent avec la réalité, en mettant en valeur seulement les composants picturaux. 






Cette idée se développe, plus ou moins confusément, dans de nombreux ateliers et les premières peintures véritablement abstraites sont réalisées, parallèlement, en des lieux divers …

Albert Châtelet in « L’Art du XXeme siècle »
                     (Histoire de l’Art / Larousse.)









Tu ne comprends pas ? Laisse aller, va … Laisse aller !

C’est une émotion que tu cherches, allant voir cette exposition … Une émotion ?






Elle se fera jour … Ou elle ne viendra pas – Cela dépend de toi, d’abord : De ton état physique … Es- tu assez réceptif aujourd’hui ? Cela dépend de l’œuvre que tu contemples, bien sûr, mais aussi de l’intensité de la lumière, de l’environnement, du bruit même. Cela dépend de ta culture, de tes attentes … Si l’émotion n’est pas là … Ne t’inquiète pas … Laisse aller … Ne te raidis pas … Ne juge pas !







La joie viendra, aujourd’hui ou demain … La joie ou une autre émotion … Plus subtile peut-être.


Souviens-toi : - « Le bon Corot lui-même ne félicitait-il pas le paysagiste Guillemet de son refus de participer 1874 à l’exposition des impressionnistes, en qui il ne voyait pas sa descendance authentique ? Passe encore que Cézanne dise à Van Gogh : - « Vous faites une peinture de fou » : S’il n’avait pas eu cette opinion, il n’aurait  pas été Cézanne  … Pour un Baudelaire, , un Apollinaire, que d’écrivains aveugles aux créations artistiques de leurs contemporains ! 







C’est Hugo qui place Boulanger plus haut que Delacroix ; c’est Ruskin qui insulte Whistler ; c’est Zola qui trace dans « L’œuvre » une caricature odieuse de Cézanne, son ami d’enfance pourtant. C’est Gide qui écrit dans « La Gazette des Beaux Arts » de 1906 … des pages sur Matisse exemplaires d’incompréhension ; c’est l’équipe de la N.R.F. naissante qui, muette devant Fauvisme, Cubisme et arts abstraits reste fidèle jusqu’en 1914 à son admiration des post-impressionnistes.





…/… 
La rapidité de l’évolutions de l’art est responsable de son divorce d’avec le public, que connaissent le XIX eme. et le XX eme. siècles ».
 

            Bernard Dorival – Préface au tome 4 de l’Histoire de l’Art – Collection de La Pléïade

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Alors va … Détends-toi … Laisse aller … Reste ouvert ! L’émotion va surgir … Ou pas !
Aujourd’hui … Ou demain ! Mais ne dis pas : Jamais !





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