LA MAMMA ... SILHOUETTE
Elle marche. Elle a les bras et les jambes écartées.
Elle s’assied à croupetons. Elle ramène le bas de sa robe entre
ses cuisses, largement ouvertes.
Elle sort de son giron un peu de tabac brun. Elle roule une
Elle sort de son giron un peu de tabac brun. Elle roule une
cigarette très mince. Elle tête la cigarette, puis elle souffle un
filet de fumée vers le sol.
La masse de ses membres dépasse tout ce qui peut s’imaginer.
La masse de ses membres dépasse tout ce qui peut s’imaginer.
Ses mamelles libres reposent sur ses genoux.
La voici qui se relève. Elle est drapée de rose acidulé, avec de
La voici qui se relève. Elle est drapée de rose acidulé, avec de
larges fleurs, roses elles-aussi. Ses hanches semblent montées
sur bielles tant elles roulent. Pour accentuer le mouvement, s’il
se pouvait, la couturière a prévu de larges volants. Autour de la
tête, des fougères lui font une couronne.
Avez-vous croisé ses yeux ? Ils sont vifs, doux et bons.
C’est la Mamma !
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