mercredi 14 mars 2012

LE JAPON



Pour votre information

Samedi 17, dimanche 18 et lundi 19 mars 2012

Salon du livre de Paris

Pays à l’honneur : le Japon

Au catalogue Croît vif, un livre évoque longuement le Japon :

L’œillet d’Oleron, le lys du Japon

de Michel Savatier

Livre présent au salon : stand H15

éditions Magellan, spécialisées dans le voyage

Histoire passionnante que cette enquête familiale menée par Michel Savatier qui nous mène d'Oleron au Japon sur les traces de ses ancêtres marins et botanistes.



2 ruelle de l'Hospice

17100 Saintes

05 46 97 46 52

www.croitvif.com

info@croitvif.com

Communiqué de presse

Des dunes d'Oleron aux jardins japonais,

un voyage littéraire et botanique autour du monde,

un texte agréable et passionnant…

Les éditions du Croît vif publient L'œillet d'Oleron le lys du japon, les Savatier marins et botanistes ; sous ce titre se cache la trajectoire de deux cousins, reconstituée par Michel Savatier qui se rend à Tokyo pour honorer la mémoire de son aïeul Ludovic Savatier considéré là-bas comme le père de la botanique moderne. Une grande exposition lui est en effet consacrée en 2009. De là l’idée de ce livre…

Hanami, c'est au Japon la fête du renouveau, une fête nationale en quelque sorte, annonçant la venue d’un nouveau cycle du temps. Dès le début du printemps, la météo japonaise produit des prévisions quotidiennes concernant la floraison des cerisiers, région par région, ville par ville. Plusieurs jours à l’avance, les gens s’installent dans le parc d’Ueno pour attendre l’éclosion des fleurs. Dans la correspondance de Ludovic Savatier avec le muséum de Paris, on peut lire : « J’ai reçu d’Europe des oliviers, amandiers, pêchers, poiriers, cerisiers, abricotiers, pruniers me donnent de bons résultats. [...] C’est une grosse affaire que leur trouver un site et un terrain convenables. » Les cerisiers d’Ueno sont-ils originaires du Japon – comme tous ceux qui sont nés au pays de Pierre Loti le pensent – ou bien ont-ils été importés en 1867 dans ce pays par Ludovic Savatier, médecin de la marine originaire d'Oleron, passionné de botanique ? Le cerisier existe sans doute depuis la nuit des temps au Japon, mais c’est bien Ludovic Savatier qui a introduit dans ce pays les cerisiers qui produisent des fruits comestibles !

Ludovic Savatier (1830 – 1891) est né à Saint-Georges-d’Oleron ; il reste attaché à son île tout au long de sa vie ; mais Ludovic court le monde et figure un des plus beaux exemples d’acclimatation et d’apport scientifique « exotiques » produits par le pays charentais. Son grand œuvre est japonais. On lui doit surtout le grand traité de botanique rapprochant des nomenclatures occidentales le corpus de connaissance établi par les savants japonais, sans oublier de nombreuses découvertes personnelles complétant l’ensemble. En cela, il participe au grand mouvement d’ouverture du Japon qui commence avec l’ère Meiji, en 1868. À plusieurs reprises, il rencontre le Mikado, autrement dit l’empereur du Japon, et lorsque Ludovic quitte le pays, il tient à lui remettre au palais impérial de Tokyo la plus haute médaille japonaise en hommage à son action.

Son cousin, Alexandre (1824 – 1886), fait ses études de médecine à Montpellier et s’installe à Beauvais-sur-Matha. En relation avec les plus grands savants de l’époque, il est un des collaborateurs les plus féconds des quatorze volumes de la grande Flore de France coordonnée pour sa partie Centre-Ouest par son ami Julien Foucaud (1847 – 1904). Leurs comptes rendus de récoltes de plantes au cours de promenades dans les dunes, les marais ou les pelouses d’Oleron et de Ré se révèlent de véritables morceaux d’anthologie. Déjà, ils pensent à l’appellation latine à donner à leurs découvertes en y associant le nom d’un ami botaniste, déjà ils notent leurs observations sur des carnets qu’ils sortent de leurs poches… Et c’est peut-être en identifiant un œillet des dunes que de braves Oleronais les prennent pour des espions prussiens, tellement leurs manières d’érudits des herbiers leur paraissent étranges. Autour du personnage d’Alexandre, Michel Savatier réussit un portrait vivant, quasi ethnographique, de ces naturalistes dont la seconde partie du XIXe siècle constitue la grande époque.

Histoire passionnante que cette recomposition de deux vies dédiées à la botanique… Histoire passionnante que cette enquête familiale où tout semble naître et disparaître en Oleron. Michel Savatier tient de son arrière-grand-père le goût des carrières à l’étranger et le dédain rieur des incuries administratives des ministères dont ils dépendent. De façon astucieuse et toujours bienvenue, il parsème ces retrouvailles avec ses ancêtres de textes écrits lors de différentes affectations comme inspecteur de l’Éducation nationale, notamment en Guadeloupe, au Laos et en Polynésie, comme si en termes de sensations sa propre carrière s’enroulait autour de celle de Ludovic…

L'œillet d'Oleron le lys du Japon

Les Savatier

Marins, botanistes

Michel Savatier

Préface de François Julien-Labruyère

Le Croît vif – collection Témoignages

format 145x220 – 200 pages – 22€

ISBN 978-2-36199-004-6 / ISSN 1167-458X

Contact :

Christelle Massonnet 05 45 90 67 23/06 64 30 54 71

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