L’Atlantique
La Méditerranée, oui … Mais l’Atlantique !
L’océan et ses vagues mordent le sable blond,
Sur la jetée, les touristes piétinent un moment,
Guettant le rayon vert, au loin sur l’horizon …
Mais le ciel amoureux le retient en ses nues
Laissant s’apaiser un peu à l’impromptu
Les flots couleur turquoise dans le soleil couchant
.
Mais le rayon vert, capricieux, jette alors
Un mystérieux regard parsemé de fils d’or
.
Et soudain le ressac venu de nulle part,
Gronde en s’affalant, sur la plage déserte …
On l’entend de très loin, fracasser les galets
Et puis se retirer, comme un grand drap mouillé,
On l’entend, détendu, doucement expirer
Puis, il reprend son souffle, et de ses eaux alertes
Il roule encore le sable, (le lamine), glisse sans aucun effort
Au matin, les oiseaux se posent sur les laisses,
Ces algues vertes rejetées par la mer,
Et leurs cris bruyants résonneront sans cesse
Par-delà les cabanes, derrière les arbres verts
.
Tard dans la matinée, les algues asséchées
Forment un feston brun trahissant la marée.
Et les puces de mer s’en donnent à cœur-joie
Sur ces curieux andains alignés de guingois
Nyaël
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