mardi 2 avril 2013

LES IVOIRES AU SALON DES ANTIQUAIRES









Au salon des Arts Contemporains et des antiquaires, de Cannes nous avons été surpris par le nombre impressionnant d’ivoires de qualité. Il s’agissait le plus souvent d’ivoires d’origine asiatique. Le travail de l’ivoire donne des résultats sans égal : La douceur de la matière et sa patine sont sans pareils.

                                 



La Chine et le Japon, particulièrement, travaillent l’ivoire depuis des temps reculés : Ivoire d’éléphants indigènes d’abord, puis ivoire d’éléphants africains lorsque l’espèce s’est éteinte en Asie.

                                      


Notons que l’ivoire, toujours issu des dents, peut provenir d’autres animaux que les éléphants : Rhinocéros, Hippopotames, phacochères, sangliers, morses, narvals, cachalots … Et même, on a utilisé un « faux ivoire » issu du crâne d’un oiseau.

Le travail de l’ivoire a donné, en occident, des pièces d’une grande douceur et d’une grande qualité, particulièrement dans la représentation des Saints et des Saintes du panthéon Chrétien. Le Musée du Louvre expose un grand nombre d’ivoires de toute beauté, provenant pour la plupart des grandes cathédrales, des églises et des abbayes. 
Les touches de piano et les boules de billard étaient traditionnellement fabriqués en ivoire.

                                       


L’art de l’ivoire, en Chine ou au Japon, prend des aspects qui le font reconnaître immédiatement et infailliblement : Statuettes très finement sculptées, arborant des attitudes d’un naturel extrèmement évocateur, des visages très expressifs, des détails vestimentaires époustouflants de finesse …

                                   

           N.B. La figurine centrale n'est pas en ivoire


L’art de l’ivoire se perd de nos jours : On a été obligé de réglementer la chasse des éléphants et autres animaux à ivoire pour tenter d’enrayer leur disparition. La vente des objets d’ivoire anciens est cependant autorisée sous certaines conditions et le contrôle de ce marché est effectué de façon drastique. La chasse et la contrebande n’ont pas pour autant disparu …

                                 


Une solution peut être envisagée : L’utilisation de l’ivoire végétal, issu du fruit d’un palmier qui pousse en Colombie, en Équateur et au Pérou, Le « tagua » ou encore appelé « coroso ».


Pour plus d’information, cliquer sur les mots écrits en rouge, puis sur les adresses surgissantes.

Vous avez donc trois adresses pour trouver des renseignements très complets et très, très intéressants : Bonne lecture !


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