PABLO PICASSO

PICASSO est mort à Mougins, il y a quarante ans ... Quarante ans ! 

Les anniversaires, ça se fête ... Surtout lorsqu'il s'agit de décades ... Je pense que l'on fêtera dans dix ans ... Le cinquantième anniversaire de la mort de Pablo Picasso !

En attendant, Cannes fête Picasso ... Mougins, bien sûr fête Picasso, Vallauris fête Picasso, Nice fête Picasso, Monaco fête Picasso ... Picasso par ci, Picasso par là ! Et Citroën commémore Picasso ... (Inattendu, peut-être, mais l'artiste était tellement inattendu lui aussi !)




                                               

À Cannes, on avait déjà commencé à amorcer les célébrations l'année dernière ... À la Malmaison ...            Mais  l'exposition nous avait paru très pauvre, pour un artiste aussi prolifique. 
Cette année, on recommence, toujours à la Malmaison, sur la Croisette.

Pour ma part, malgré mon âge bientôt canonique et malgré ma bonne volonté (Je n'ai pas manqué une seule occasion de rendre visite au Malaguène) Je n'ai pas encore réussi à déclencher mon admiration.
Ne parlons pas de "la période bleue", ni de "la période rose", s'il vous plaît ... Nous sommes dans un autre monde !
L'hebdomadaire "Paris Match"consacre plusieurs pages à la collection Nahmad, exposée à Monaco : Je n'y lis que propos de galériste collectionneur ...
On ne m'y parle que de "valeur" et point de beauté ni d'émotion ...

Si l'on se reporte à "l'Histoire de l'Art", de chez Larousse, que nous avons l'habitude de consulter : 

" C'est vers 1936 que la pratique expressionniste fait sa réapparition , d'abord avec des portraits de Dora Maar, aux visages de profil timbrés de deux yeux vus de face. Elle éclate brutalement devant les drames espagnols et s'exprime dans Guernica, exécuté pour le pavillon de la république espagnole de l'exposition internationale (1937 - Prado) 
Avec des variations selon les périodes, ce genre d'expressionnisme demeure sa vision prédominante jusqu'à sa mort ... Il se fait tantôt dramatique, pendant le conflit mondial, tantôt aimable et parfois même gracieux, comme dans l'immédiat après-guerre ...

Picasso et sa femme Jacqueline ... Comment définir le personnage ? ... Je préfère ne pas le définir du tout ! Sa petite fille Marina Picasso le définissait elle même il y a peu ... Et je lui laisse le terrain quand il s'agit de Monsieur Picasso ... Elle en fait un portrait assez peu sympathique !

Mais son oeuvre ! 

Il faut bien parler de son oeuvre ! 

Eh bien oui, son oeuvre ! Tout ce que j'en dirai, c'est que je ne me vois pas , comme David Nahmad, m'asseoir sur une chaise et contempler pendant des heures "les Femmes d'Alger" !

Disons que Sigmund Freud, je crois, a beaucoup influencé Picasso et que sa peinture traduit "SA" Vérité plutôt que "LA" Vérité ... Mais "SA" Vérité n'est sans doute pas toujours la mienne ... Là est sans doute le problème ! ... Et puis je n'ai pas connu ses femmes dans les mêmes circonstances !

Petite anecdote : Picasso, de trois coups de pinceau, venait d'achever un tableau ... en moins de cinq minutes ...

- "Maître, combien allez vous vendre cette toile ?

Vous n'avez mis que cinq minutes pour la peindre !

- " Non, j'ai mis plus de quatre vingts ans pour la peindre ..."

Effectivement : 

Il avait plus de quatre-vingts ans à ce moment-là !

Je ne garantis pas l'authenticité de l'histoire, ni l'exactitude de sa forme ...

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