lundi 8 juillet 2013

LAURIER-ROSE - 2





                                                     





J’ai dit que les lauriers-roses me faisaient rêver

 aux jardins de la Perse antique … Merveilleux 

jardins …!  Souvenons-nous que le mot « 

Paradis » vient du Persan, où il signifie « 

jardin » !


                                  





On dit que … Et c’était plus de cinq cents ans 

avant Jésus Christ …

Xénophon nous dit que Cyrus le Grand, ayant 

fondé sa capitale à Pasargades, fit un jour 

visiter à un général spartiate ses jardins, à la 

plantation duquel il avait personnellement mis 

la main : - « Les arbres étaient magnifiques, 

régulièrement plantés en rangées alignées, tout 

était ordonné en une belle disposition 

géométrique, beaucoup d’odeurs suaves les 

accompagnaient dans leur promenade. 


                                        




… Seul endroit où, selon l’étiquette, le 

souverain peut se promener à pied, le jardin est 

aussi une manifestation de nature religieuse, 

un acte de participation, par l’intermédiaire 

du cycle végétal, à l’œuvre de rénovation.


                                         



…« Cette importance du jardin fournit une des 

clés de l’art achéménide, art de gens 

récemment sédentarisés, qui porte à bien des 

égards la trace du temps de leurs errances. 

Rêve de nomade qui ne connaît que des 

étendues arides et venteuses, des espaces sans 

limites où l’eau et la verdure sont rares, où la 

proie qu’on poursuit vous échappe ; le jardin 

propose son monde clos, sa nature domestiquée, 

l’ombre de ses arbres, la proximité d’une eau 

toujours offerte. Il est aussi pour les souverains 

une réserve de chasse d’où les bêtes ne peuvent 

fuir ….


(Citations extraites de l’Histoire de l’Art – Librairie Larousse – Article rédigé par Véronique Schiltz)



                                     






                                   *



Ah ! Que l’on m’apporte mon tapis volant et je 

partirai vers ces jardins de délices … Vers ces 

fleurs innombrables aux couleurs vives et 

tendres … Loin, très loin des horreurs de 

l’actualité … !

                                   *


                                    






Cherchant un poème, j’ai trouvé celui-ci : Le 

Laurier-rose répond au Laurier, qui  se 

montrait condescendant :





                    … Laurier-rose, à cette audace,

Sans se mettre en courroux, mais d’un ton plein de grâce,

                           Repart avec simplicité :

                « Les Dieux m’ont donné la beauté,

                       Soutien de ma délicatesse :

     Le fleuriste à mon sort vivement s’intéresse ;

     Il apprend chaque jour à connaître mon prix.

         L’ignorance t’inspire un aveugle mépris.

                       De Flore j’orne l’empire,

                      Par mes riantes couleurs ;

                         Et là, j’enivre Zéphire

                Du doux esprit de mes fleurs …

                    Par une faveur suprême,

                    Unissant à ton emblème

                      Du Myrte les attributs ;

                 Sous un aspect moins terrible,

                   J’offre au poète sensible

              Mars dans les bras de Vénus. »

                        ENVOL

Pernette, aimable Aspasie,

Que ma muse vous dédie

Une fable où je peins un charmant arbrisseau,

Des bocages fleuris l’ornement le plus beau.

Pouvais-je mieux choisir ? J’y trouvai votre image,

Et de vos agréments le modeste assemblage :

Voyez, dans ses bouquets et dans leur suave odeur,

L’emblème de votre douceur ;

Et, dans son vert feuillage

Qui ne se flétrit jamais

Le symbole de mille attraits

Qui vous échurent en partage


              Par Nestor Lamarque

                                       *


Pour retrouver ce poème dans son intégralité, aller dans :
http://documents.univtoulouse.fr/150NDG/PPN148164145.pdf

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