J’ai dit que les lauriers-roses me faisaient rêver
aux
jardins de la Perse antique … Merveilleux
jardins …! Souvenons-nous que le mot
«
Paradis » vient du Persan, où il signifie «
jardin » !
On dit que … Et c’était plus de cinq cents ans
avant
Jésus Christ …
Xénophon nous dit que Cyrus le Grand, ayant
fondé sa
capitale à Pasargades, fit un jour
visiter à un général spartiate ses jardins,
à la
plantation duquel il avait personnellement mis
la main : - « Les
arbres étaient magnifiques,
régulièrement plantés en rangées alignées, tout
était ordonné en une belle disposition
géométrique, beaucoup d’odeurs suaves
les
accompagnaient dans leur promenade.
… Seul endroit où, selon l’étiquette, le
souverain peut
se promener à pied, le jardin est
aussi une manifestation de nature religieuse,
un acte de participation, par l’intermédiaire
du cycle végétal, à l’œuvre de
rénovation.
…« Cette importance du jardin fournit une des
clés
de l’art achéménide, art de gens
récemment sédentarisés, qui porte à bien des
égards la trace du temps de leurs errances.
Rêve de nomade qui ne connaît que
des
étendues arides et venteuses, des espaces sans
limites où l’eau et la
verdure sont rares, où la
proie qu’on poursuit vous échappe ; le jardin
propose son monde clos, sa nature domestiquée,
l’ombre de ses arbres, la
proximité d’une eau
toujours offerte. Il est aussi pour les souverains
une
réserve de chasse d’où les bêtes ne peuvent
fuir ….
(Citations
extraites de l’Histoire de l’Art – Librairie Larousse – Article rédigé par Véronique
Schiltz)
*
Ah ! Que l’on m’apporte mon tapis volant et je
partirai vers ces jardins de délices … Vers ces
fleurs innombrables aux
couleurs vives et
tendres … Loin, très loin des horreurs de
l’actualité
… !
*
Cherchant un poème, j’ai trouvé celui-ci : Le
Laurier-rose répond au Laurier, qui
se
montrait condescendant :
… Laurier-rose, à cette audace,
Sans se mettre en courroux, mais d’un ton plein de grâce,
Repart avec simplicité :
« Les Dieux m’ont donné la beauté,
Soutien de ma délicatesse :
Le
fleuriste à mon sort vivement s’intéresse ;
Il
apprend chaque jour à connaître mon prix.
L’ignorance
t’inspire un aveugle mépris.
De Flore j’orne l’empire,
Par mes riantes couleurs ;
Et là, j’enivre Zéphire
Du doux esprit de mes fleurs …
Par une faveur suprême,
Unissant
à ton emblème
Du Myrte les attributs ;
Sous un aspect moins terrible,
J’offre au poète sensible
Mars dans les bras de Vénus. »
ENVOL
Pernette, aimable Aspasie,
Que ma muse vous dédie
Une fable où je peins un charmant arbrisseau,
Des bocages fleuris l’ornement le plus beau.
Pouvais-je mieux choisir ? J’y trouvai votre image,
Et de vos agréments le modeste assemblage :
Voyez, dans ses bouquets et dans leur suave odeur,
L’emblème de votre douceur ;
Et, dans son vert feuillage
Qui ne se flétrit jamais
Le symbole de mille attraits
Qui vous échurent en partage
Par Nestor Lamarque
*
Pour retrouver ce poème dans son intégralité, aller
dans :
http://documents.univtoulouse.fr/150NDG/PPN148164145.pdf
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