MERIDA
Ô Merida !
Plus connus le Douro et le Tage
Mais la Guadiana ...
Soixante arches d’un pont deux fois
millénaire
Les appels d’un aurige levant haut
la mèche du
fouet
Galops
Hennissements vainqueurs et
glorieux
Marchands de volailles
Porteurs d’outres luisantes
Vendeurs d’échalotes et d’oignons
Lourds fardiers chargés de poutres
Ou de pierres taillées
Place ! Place !
Olifant
Grelots et sonnailles
La ville est fière derrière ses
murs
Odeurs de fleurs d’orangers
Place ! Place !
Aux multiples bras du fleuve
Guadiana
Les pas précautionneux des cigognes
Leurs nids craquettent
Sur l’aqueduc
Au sommet de chaque pilier rompu
Au bout du pont des Romains
La forteresse des maures
Ville fraîche
Ville blanche
Après des kilomètres rouge-sang
Au long des vignes accroupies
Merida ! Les jours passent
Tu creuses et tu fouilles
Mais le temps ne reviendra pas.
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