Cannes la discrète
.
Mais Cannes se fait tendre
Pour tous ses amoureux,
Quand plus rien n’est à vendre
Sur l’écran silencieux ...
Alors, elle se réveille
Et déploie ses merveilles .
Cannes vue du Chemin des Collines
.
Le tapis est roulé .
La Croisette, elle-même,
Sous un ciel apaisé,
Renaît, belle et bohème .
Le rouge est prohibé
Aux tables des cafés .
Les seuls parfums troublants
Que le vent nous amène
Sont de roses et lys blancs,
De lavande et verveine ...
De la garrigue vient
.
Le minois chiffonné,
De jeunes femmes glissent
Sur les petits pavés,
Que le soleil métisse
D’ambre clair et d’airain,
La Roseraie
Leurs longs cheveux dénoués
Que le mistral explore,
Jouant dans leurs reflets,
Elles s’en vont aux aurores
Acheter leur croissant,
D’un petit pas dansant .
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