LA COHÉSION
NATIONALE
Plantons le décor : La place de l’hôtel de ville,
à Cannes … La
ville des festivals -
Le 10 novembre 2016 … Vers 17 heures.
C’est la plate-forme de départ des
autobus de
la ville. Quais des bus, abribus, chacun avec
un banc métallique pour trois personnes au
plus.
Nous sommes au quai du bus N° 1 …
Trois dames sont assises sur le banc ; elles
sont âgées. Plusieurs
personnes sont plus
ou moins groupées à côté de l’abribus, dont quelques
adolescents …
ACTION :
Un jeune enfant , pour passer le temps, s’amuse
à courir
ça et là … Il marche sur le pied de l’une
des dames qui sont assises. La dame
pousse un cri.
Une jeune femme (ou bien est-ce une ado ?) émerge
du
groupe et crie :
-« Oh ! Il n’a pas dû vous faire grand
mal :
Il n’est pas très lourd ! »
-« Mais je sors de l’hôpital : J’ai très mal au
pied ! »
-« Oh ! Et puis … Les vieux, ils n’ont qu’à
crever … Comme ça, les jeunes pourront respirer ! »
Il n’y a plus qu’à se taire pour ne pas envenimer les
choses ! … C’est ce que tout le monde a fait
pendant que notre jeune
femme écumait !
Puis le bus est parti !
- Mon vieil instituteur, autrefois,
écrivait au
tableau noir, chaque matin une maxime.
Je me souviens encore de
l’une d’entre elles :
-« La liberté des uns s’arrête là où commence
celle des autres ! »
Mais il n’y a plus d’instituteurs …
On les a
remplacés par des
« Professeurs des Écoles … ».
Il n’y a plus de
tableaux noirs
– On les a remplacés part des tableaux verts.
Ceci est-il suffisant pour tout expliquer ?
Il me semble, la réflexion doit aller beaucoup
plus
loin que l’anecdote …
Attention : La dislocation de la société commence
comme ça !
Une nation est une société dans laquelle chacun
peut
« respirer »
- Les vieux comme les jeunes !
- -
Et les jeunes comme les vieux ! »
Ces colères se retrouvent dans les urnes !
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