Sous la coupole du ciel blanc
La mer est lisse aux vitraux de la rade
Voici un lourd verrou de fer
un anneau rouillé
un éclat d'une porte de bois
Dans la citerne voûtée
Pleine
Il semble n'y avoir point d'eau
Tant elle est claire
L'iguane est un reptile qui peut atteindre un mètre
cinquante
Il porte une crête dorsale d'écailles pointues
C'est le gardien du temple
Fente de mes paupières à tant de lumière
Un flamboyant en majesté dans sa gloire de haute lisse
Encens alentour issu du mancenillier ou arbre de mort
Je veux que sur ma tombe
On place des lambis
Comme aux tombes des marins là-bas
morts du choléra
Tapisseries sacrées où voguent des vaisseaux de haut-bord
dans l'éclair des canons toutes voiles dehors
Mais les prisonniers sont morts au cachot
au milieu de tant de splendeurs
Au soir à contre jour la mer devient bleu-de-Prusse
Au long des plages elle reste verte
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire