LES BONNES AMES
... OU L'ECOLOGIE BIEN COMPRISE
Pourquoi
ai-je tout de suite pensé que ces deux dames étaient Anglaises ?
- Elles m'ont fait songer, bien sûr aux militantes
de ces associations
féminines ... Si britanniques !
_ Enfin ... Elles m'ont paru Anglaises, que
voulez-vous ?... Leur dignité,
leur maintien, ou leur coiffure, ou encore leur
maillot de bain d'une seule
pièce ...
Point jeunes : Soixante cinq ans ... Peut-être plus.
Elles longeaient la plage, marchant dans l'eau, là
où la mer, en se retirant,
laisse ses menues épaves : Coquilles brisées,
feuilles mortes, esquilles de
corail
...
Ce sont leurs incisives supérieures, peut-être,
légèrement trop longues, qui
en faisaient
des Anglaises ?
_ O ! ... Et puis ... Ne cherchons pas ! J'imagine
en tout cas qu'elles
devaient verser régulièrement leur obole à la
Ligue-de-Protection-des-chats
... Ou bien
des poissons-rouges ! Sans doute, de temps en temps,
écrivaient-elles
à la rédaction de leur journal préféré, pour s'indigner
contre ceux qui ...
_ " Il en faut, des comme ça ! Monsieur, il en
faut ! C'est l'honneur de notre
temps, que de
faire le constat des désastres."
Mes deux Anglaises, donc, devisaient ... Parmi les
débris rejetés sur le sable
à la laisse,
il y avait ... des méduses ! _ Vous savez, ces petites méduses
bleues avec de longs filaments roses, qu'on appelle
physalies ... En cette
saison, elles dérivent par bancs, au gré des courants
et des vents. Malheur
à celui qui
entre en contact avec leurs filaments ! _ Ce sont sensations de
brûlures
vives, et laissant de longues traces livides, comme des traces de
coups de
fouet. J'image que l'on peut très bien être commotionné à ce
contact, et se noyer si les méduses sont quelque peu
nombreuses
... Eh bien, donc, il y avait des méduses, grosses
comme des macarons,
échouées sur le sable blanc. Et j'ai vu, à ma grande
stupéfaction, l'une de
mes deux Anglaises, se munissant de deux larges
feuilles, se baisser,
ramasser les
méduses, délicatement, l'une après l'autre ... Pour les
remettre à la mer !
_ " Il n'y a pas de sottes actions, Monsieur,
quand il s'agit de préserver la
vie !
"
... Inlassablement, la mer ramenait sur le sable les
petites rondelles
transparentes ...
Bonjour Michel !
RépondreSupprimerJ'espère que mes commentaires vous sont visibles. J'ai fait plusieurs essais ; comme j'ai quelques problèmes avec le PC, je me connecte avec le téléphone ou la tablette. Pour une raison inconnue, certaines opérations ne sont pas possibles avec la tablette, d'où l'impossibilité ou j'étais de commenter sur votre blog : c'était avec la tablette !
Continuez comme ça ... C'est bon ....Et ça me donne le plaisir de vous lire !
SupprimerJe regarde toujours sur G+ pour voir si je vous y retrouve et je trouve toujours ... La Poésie ! Merci.