dimanche 22 janvier 2012

LES MARCHÉS



Nous pourrons toujours en reparler ... Des marchés, il y en a d'autres à Cannes et au Cannet, mais c'est au marché de Forville que nous irons nous promener aujourd'hui.

Il est situé derrière la mairie, dans un grand bâtiment peint à l'ocre, comme il se doit en Provence. Il se trouve à la frontière de la vieille ville. Le lundi, les brocanteurs s'y installent : La promenade vaut le déplacement !

Mais les autres jours, et même le dimanche, ce sont les marchands de fruits et légumes, les charcutiers, les bouchers, les crémiers qui présentent leurs marchandises sur les étals ... Très beau marché ! La quantité de fruits et de légumes y est impressionnante, leur fraîcheur aussi ! Rien que pour le régal des yeux, rien que pour les couleurs ...

Nombreux sont les petits producteurs qui descendent des collines et d'au delà les collines. Ils apportent les légumes et les fruits de leur jardins : Poireaux, pommes de terre, salades, choux rouges et verts, que sais-je encore : Il y a des légumes surprenants, dont on avait oublié les formes et les couleurs, dont on avait oublié l'usage et les noms aussi ...

Les citrons d'or, les mandarines, les oranges, les pommes de toutes espèces et de toutes couleurs, les poires, les leetchis de la Réunion ou de Madagascar, les pamplemousses ...

Des fromages fermiers, des jambons et des viandes séchées ... Plusieurs commerçants italiens.

Je ne vous dirai pas les foules, les paniers, les écharpes, les manteaux ... Ils appartiennent à tous les marchés de Provence. Je vous dirai cependant les herbes : romarin, thym, laurier, lavande, et bien d'autres dont les noms nous sont devenus étrangers ... Que sais-je encore : Je n'en avais jamais tant vu, séchées, ensachées.

Il faut dire encore le miel dans ses petits pots : clair, doré, brun plus ou moins foncé ... Le miel des abeilles de la montagne ... N'oublions pas, c'est un régal des yeux avant de devenir un régal de la bouche ... N'oublions pas ... Les olives ! Les olives noires, vertes, entières, écrasées ... Les olives et l'huile d'olive ... Que serait la Provence, sans les olives et l'huile qu'on en tire ! Et les fruits confits : citrons ou mandarines, et les aromates confits : gousses d'ail ou les condiments présentés en poudres, en pâtes ... Tapenade ...

Et les fleurs alors ! Des monceaux de fleurs ... Couleurs vives, couleurs tendres : -"Regardez-les, mes fleurs ... Mes roses, mes jonquilles ... Mes anémones ! ...
Des bouquets de bonheur !

Dans un petit coin réservé : Les marchandes de poisson : Pas n'importe quel poisson : Ici, on ne vend que la pêche des barques locales, celles qui vont pêcher dans la baie de Cannes, guère plus loin ... Ô, il n'y en pas des quantités, mais les marchandes s'engagent à ne vendre que du poisson sauvage : Pas de poisson d'élevage !

Les autres marchés ? - Ils sont moins importants, certes, mais tout aussi colorés, tout aussi passionnants : Le marché Gambetta, le marché de La Bocca, celui du Cannet ... Je ne les ai sans doute pas encore tous découverts. C'était Gilbert Bécaud, qui chantait les marché de Provence, "avé l'assent"... Tout un monde d'odeurs et de couleurs !

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