lundi 4 février 2013

LE VÊTEMENT FÉMININ









Je me retourne vers le "Maître" - Je nommerai ici Alain, et j'aurai recours à ses "Propos", dont André Maurois disait qu'ils constituaient l'un des plus beaux livres du monde, au rang de ceux de Montaigne et de Montesquieu.


De quoi parlions-nous ? De la mode et du vêtement, tout en flânant et tout en admirant les vitrines des boutiques, tout au long de la Croisette.

Le 9 Mars 1912, (la date est à prendre en compte ... Les choses ont-elles changé ? ) Alain écrivait :


"Il n'est point d'homme qui soit tout à fait indifférent aux raffinements et aux grâces de la parure chez la femme qui lui tient le bras ; signe qu'il est heureux de l'approbation des autres ; vanité certainement. 

                                  


Or j'ai fait une remarque qui étonnera les hommes tout à fait jeunes ; c'est que la femme, même la plus élégante et la plus attentive aux modes, ne fait jamais attention aux vêtements d'un homme qui lui plaît. Il n'y aurait donc point de vanité du tout dans l'amour féminin ? C'est trop dire. 


                                 


Mais enfin ne soyez pas dupes que les femmes sont plus parées et plus ornées que les hommes, et n'allez pas en conclure que ce sont les femmes qui tiennent aux ornements extérieurs ; si cela était, on verrait les hommes en dentelles, en soie, en chapeaux à plume. Et c'est la vanité des hommes qui explique la parure des femmes."

                        
Autrement dit, nous ne devons point récriminer : C'est pour nous, uniquement pour nous, que le femmes se font belles jusqu'au bout des ongles ...

                                       


Allons ... Pressons le pas ... Ou bien il nous faudra sortir le carnet de chèques.
Mais c'est bien de notre faute aussi !
     

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