Ah ! Coupez donc cette ficelle, qui le
retient …
Pablo Neruda.
“Mon cœur est un cerf-volant .
Quand vous êtes venue, il s’est envolé.”
C’est la vie !
La jeune femme qui me servait de
guide était charmante. Ayant vécu à Paris, elle parlait un excellent Français...
Un sourire !
“Mon cœur est un cerf-volant. Ah
! Coupez donc cette ficelle qui le retient !” Bondira-t-il ?
Il va retomber ! “
LA CHASCONA, À SANTIAGO.
La maison de Pablo Neruda, à
Santiago, s’appelle “La Chascona”. J’ai appris aujourd’hui que cela signifie
“l’ébouriffée” ... Matilde, l’ébouriffée.
Aujourd’hui, je suis allé à Isla
Negra, qui n’est pas une île et qui n’a rien de noir, ni même de sombre. “Isla
Negra”, c’est un mot, juste un mot. je dois dire tout de suite que je suis
heureux de cette visite. J’aurais conservé pour le restant de mes jours le
regret de ne pas être allé là-bas ! Ah ! lisez donc le Mémorial de l’Île Noire
!
"Construite selon les inspirations poétiques de Neruda, remplie de ses collections farfelues, ce refuge de l’île Noire ressemble à la maison dont rêvent les enfants qui jouent à l’explorateur…"
C’était d’ailleurs l’objectif de Neruda : « l’enfant qui ne joue pas n’est pas un enfant. Mais l’adulte qui ne joue pas a perdu à tout jamais l’enfant qui vivait en lui, et qui lui manquera beaucoup. »
– » Oui, mais ici je suis seul. / Une vague / se lève / peut-être dit-elle son nom, je ne comprends pas, / elle murmure, traîne son poids / d’écume et de mouvement / et se retire. A qui / vais-je demander ce qu’elle m’a dit ? / Qui parmi les vagues, / pourrai-je nommer ? / Et j’attends. » Soliloque parmi les vagues.
Pablo Neruda. Mémorial de l’Ile Noire
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