samedi 17 novembre 2018

LES PLAIES DES TROPIQUES









 




Orofara existe-t-il encore ? C’était le village

 des lépreux. Il était situé à quelques

kilomètres de Papeete.




Y a-t-il encore des lépreux dans ce pays ?



Cet homme, que nous rencontrâmes l’autre

 matin, nous rendant aux marché aux fleurs

 ce n’était pas un lépreux. Il souffrait d’un

“mariri”, autrement dit d’un éléphantiasis.




                






De son nom véritable, cette maladie

s’appelle la filariose. Elle est causée par des

 filaires, des vers parasites dont les larves

sont véhiculées par les moustiques.

Un bras, une jambe, les parties sexuelles,

voilà les organes principalement affectés.


 



Pouvez-vous imaginer un éléphantiasis ?





L’homme que nous avons rencontré ce

matin-là traînait véritablement une patte

d’éléphant.










Il avait été obligé de fendre la jambière de

son pantalon, pourtant déjà très large.

Énorme, rouge, verruqueux, bubonné,

violacé ... C’est à un vieux tronc d’arbre que

 l’on songe.




                   





Vous ne pouvez pas imaginer ! Il traînait

cette énormité, qui était enveloppée de

chiffons à l’endroit où on aurait dû voir

le pied.



Alors, imaginez celui, ( Je le vis un jour sur

 une photo jaunie ) Imaginez celui qui

portait ses testicules dans une brouette !










Nous allions au marché aux fleurs, n’est-ce

pas ? C’est là que nous avons rencontré


l’homme au “mariri”.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire