LA STAR ...
Elle est venue. On l’a vue.
C’est une chanteuse, une grande
chanteuse !
On l’a vue toute simplette, paréo
et souliers
Plats…
Îlot sous les cocotiers ...
Que voulez-vous, il y a des enfants
qui
restent des enfants !
Diana Ross est venue fêter son
cinquantième
anniversaire dans son royaume, au
milieu du
lagon de Raïatea.
À Tetiaroa, il y a Marlon Brando.
À Bora-Bora, il y a Paul-Émile Victor.
Julio Iglesias à Huahiné.
Jo Dassin était à Tahaa,
Jacques Brel à Nuku-Hiva.
Il y a ... Il y a bien des enfants
qui ont rêvé
d’une île. Certains même portèrent
la
couronne ... En papier doré !
Diana, me dit on est une grande
chanteuse
noire américaine. Pour la fête,
elle est arrivée
de je ne sais où, je ne sais
comment.
Elle avait ... beaucoup d’invités !
Quincy Jones, paraît-il ... Et
beaucoup
d’autres que je ne nommerai pas,
n’étant
guère habitué à fréquenter leurs salles
de
concerts.
Ils ont tous logé à Huahiné.
Que voulez-vous, un îlot, c’est
tout petit !
À Huahiné, il y a un hôtel tout à
fait
exceptionnel : C’est cher, très
cher, mais
c’est très chic : On a son lit dans
une cahute
de luxe, perchée dans les branches
d’un arbre!
On vous le disait, on vous le
disait : Il y a des
enfants qui ne grandiront jamais !
Au matin, tout le monde embarque
sur des
yachts de luxe ( en location à un
million par
jour ... Un million, s’entend bien
... Pacifique !)
Il y avait trois yachts ... À un
million chacun !
On traverse le lagon qui enserre
Raïatea et
Tahaa. C’est superbe ! On ressort
par la passe
de Miri-Miri. On rejoint l’ïlot de
Diana.
C’est tout simple, on vous le dit :
Des Polynésiens aux torses nus font
sonner
des conques. Des enfants chantent
et dansent
Des tambours battent le tamouré.
On se pare de colliers de fleurs
...
Très Nouvelle Cythère. Bougainville
eut été
réjoui !
On vous le dit ...
On vous le dit : Trois siècles plus
tôt, Diana
eut été l’amie de Pomaré.
Le repas fut digne de ceux des Arii
qui
composaient la cour de la Reine.
Quand on vous le dit, qu’il y a des
enfants qui n’ont jamais
grandi !
Au soir venu, tout était fini.
L’idiot m’a dit : “Mais ce n’était
rien d’autre,
à grands frais, qu’un pique-nique
sous les
cocotiers !“
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