vendredi 14 décembre 2018

UNIVERSITÉ FRANÇAISE DU PACIFIQUE








UNIVERSITÉ FRANCAISE DU PACIFIQUE












La République installe ses miroirs aux alouettes.

Elle tend les ressorts et tire les ficelles. L’Université

Française du Pacifique relèverait de ce genre d’épate.

Elle coûte très cher en tout cas.


 



Elle s’efforce d’attirer les enseignants et les étudiants des

pays voisins et elle les entretient fort bien. Il doit s’agir de

calmer les clameurs d’opposition à nos essais nucléaires,

ou bien de faire oublier les maladresses de nos agents

spéciaux en Nouvelle-Zélande ?


 


Il faut bien essayer d’amadouer des voisins qui ne nous

aiment guère.


 


Mais l’Université a un autre rôle : Elle permet par

exemple d’offrir en ce mois d’avril, lequel est fort pluvieux

en Europe, des promenades exotiques aux amis.

Me dira-t-on pourquoi il était indispensable de faire venir

à Tahiti certain professeur ( émérite, n’en doutons pas ...)

Pour faire une « conférence » qui dura une heure et demie.

et pourquoi il était indispensable que ce professeur,

de sexe féminin, fût accompagné de son mari ? ...

( décidément je ne me résoudrai jamais à écrire

“professeure”, j’en demande pardon ...)



 


Hautement indispensable, la tenue d’une conférence sur

“le positionnement de l’adjectif qualificatif dans la phrase

française” ! Les professeurs de l’Enseignement Supérieur

ignoraient vraiment qu’il était “plus économique” de dire :

“Un cheval grand et noir” qu’un “grand cheval noir” ?



 



Comment faut-il dire exactement, “Un individu grand,

fort et bête” ? ou bien “un grand individu, fort et bête” ? 




 



Monsieur Jourdain eût mérité son billet d’avion et

peut-être bien encore un autre, pour son épouse ou sa


servante !

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