Papeete, 1994.
Gardons nous des polémiques. Nous
avons
rarement connaissance des tenants
et des
aboutissants. Restons en aux faits
!
Un matin, lorsque vous vous
réveillez, la ville
est empuantie. Elle le restera
pendant des
jours et des jours.
Les associations de protection de
la nature
ont dressé barrage sur le chemin
d’accès à
l’usine d’incinération des ordures
ménagères,
dans la vallée de Tipaerui. On veut
obliger
l’usine à fermer pour en faire
cesser les
fumées. L’usine est toute neuve :
Elle a été
inaugurée il n’y a pas deux ans.
Les ordures ménagères s’accumulent
aux
coins des rues.
Certain “chercheur” du très
officiel Office de
la Recherche Scientifique a trouvé
la solution.
Il la clame ... Qui, mauvaise langue, disait
que les “chercheurs” étaient payés
pour
“chercher” mais en aucun cas
n’étaient en
devoir de “trouver” ?
Celui- ci nous propose d’immerger
les
détritus au fond de l’océan !
La pression des grands fonds,
dit-il,
empêcherait leur remontée !
Quand on vous le disait, qu’il y en
a qui font
tout de même des “trouvailles” !
Un autre matin, toujours à Papeete,
vous
vous réveillez dans un concert de
tronçonneuses, pas moins: Les
employés de
la Mairie sont en grève. Ils se
manifestent en
coupant les arbres au long des
boulevards.
Les plus beaux sont à terre déjà.
La circulation automobile est
bloquée : C’était
le but recherché !
Je ne connaîtrai pas exactement les objectifs
de cette grève mais ... C’est
gagné, paraît-il !
Les négociations ont repris.
Il faudra bien cent ans, pour faire
repousser
des arbres pareils.
_”Il faut comprendre ... dit le
responsable des
associations de protection de la nature. “
Le porte-parole des syndicats
affirme, lui,
qu’il s’agit d’un acte “réfléchi et
responsable”.
Le Paradis ... C’est donc comme
partout !
Ce ne sera pas la première fois que
l’on
évoquera le “blocage de la société”
et le
“gouvernement des médias”.
Ce ne sera pas non plus la dernière
fois.
On n’y usera pas sa plume ! C’est
pourtant
une bien mauvaise comédie de
boulevard !
Coïncidence ? Le jour même, au Petit Théâtre
de l’O.T.A.C., on donnait une comédie
intitulée “Ne Coupez Pas Mes Arbres
!”
Les affiches auraient-elles donné des idées à
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