lundi 17 décembre 2018

LE COLLÈGE FLOTTANT ...












 




Certaines choses surprennent et laissent rêveur ...












Chers enfants, dont on ne sait plus par quel bout il faut les prendre,


dont on ne s’aventurerait plus à tirer l’oreille et encore moins à 


botter les fesses ... Chers enfants qu’il faut cajoler, entourer, dont il 


faut “analyser” les incartades et les “erreurs” ( Qu’on ne saurait 


qualifier de “fautes” ! )













... Il est vrai que nous ne savons plus très bien nous-mêmes où est 


le nord et où sont les points d’équilibre ...










Un bateau est dans le port de Papeete aujourd’hui, un grand bateau 


bleu, coque métallique, trois mâts dont un gréé de voiles carrées, 


les autres de voiles auriques. Coque profonde. Cabines hautes. 


Il bat pavillon des Bahamas.







On sait ce que cela veut dire ! 


En haut du gréement bat un pavillon français de courtoisie, 


sur tribord bat un pavillon canadien.


 



Ce bateau est un collège-flottant. Il a embarqué je ne sais combien


d’adolescents canadiens qui “poursuivent leurs études en sillonnant 


les mers”.












Chers adolescents ! L’embarquement ne coûte jamais que deux


millions-Pacifique, soit cent mille francs français (d’avant le 


passage à l’euro) !








Ayons une pensée pour le Père Jaouen qui embarquait de jeunes


“pré-délinquants” pour leur permettre de faire le point ...


Son bateau pourrit dans quelque bassin, faute d’argent.








Ceux-là sont plus heureux ... Tant mieux ... Tant mieux !


Je ne sais qui ils sont. Je ne sais ce qu’ils sont.







Tout à l’heure, assise au beaupré, une jeune fille semblait faire ses 


devoirs ou apprendre une leçon. Deux autres revenaient d’une 


promenade à terre.


                         Elles avaient des anneaux dans le nez ...
   

Mais que voulez-vous donc insinuer ? ... Surtout ne le dites pas !


On vous accuserait de “ racisme anti-jeunes”, pas moins ! Et tant 


pis si l’expression vaut son pesant de barbarisme ! 



Pourquoi juger quoi, d’ailleurs ? ...


                                        Ne suffit-il pas de songer ?




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