RÉFLEXIONS POUR UN SYSTÈME
D’ÉDUCATION …
PENSÉES DE CONFUCIUS
PENSÉES DE
SAISON
Pendant des siècles, la Chine va
vivre sur un capital de préceptes, de règles, de fables et de valeurs qui est
élaboré dès le sixième siècle avant notre ére.
Ceux qu’on a nommés les
philosophes des « Cent Écoles » ont fleuri, en effet entre 500 et 250
avant notre ère. Plus encore qu’un penseur ou un saint, qu’un fondateur de
religion ou qu’un « initié », Confucius est d’abord un pédagogue, un
moraliste, l’homme qui ne demande pas tant à ses disciples et à ses élèves
d’établir de pieux rapports avec le ciel qu’aux hommes d’établir d’harmonieux
rapports entre eux. Comme l’écrit Étiemble : « Le confucéen partira
toujours de la culture intime, mais c’est afin de mieux
former le citoyen. Il ne gaspille pas sa vie en abstracteur de
quintessence. Bien trop terre-à-terre, bien trop soucieux de pratique, s’il
faut absolument employer ce mot à la mode, Confucius forme des gens de qualité. »
Confucius veut
enseigner aux hommes à vivre avec les hommes, aux fils à vivre avec les pères,
aux peuples à révérer les souverains et aux souverains à respecter le peuple.
« Entre les
quatre mers tous les hommes sont frères. »
Pour lui, « L’idéal
ne doit pas s’éloigner de la réalité des hommes. Lorsque les hommes se fixent
comme idéal quelque chose qui est trop éloigné, ce n’est point l’idéal ».
(Zao Wou Ki et
Claude Roy
Dans un livre
intitulé : "Estampages Han", paru au Club français du Livre.)
CE LIVRE,
IINTACT, A ÉTÉ « SAUVÉ » PRÈS D’UNE POUBELLE DANS LA RÉGION DE
CANNES, EN NOVEMBRE 2014.
Je sors de la
porte de l’Ouest,
Je marche en
méditant.
Si, aujourd’hui
nous ne sommes pas gais,
Quel jour
devrons-nous attendre pour l’être ?
Soyons donc
joyeux, soyons gais !
Le moment en est
venu,
Pourquoi rester
encore assis, mornes et tristes ?
Pourquoi attendre
qu’un tel jour revienne ?
Buvons du vin
généreux,
Festoyons avec des
viandes grasses
N’oublions rien
qui puisse réjouir les cœurs,
Tout est bon pour
chasser les soucis et les peines.
La vie humaine
n’atteint pas un siècle,
Il s’y amasse
toujours des chagrins pour mille ans.
Les jours sont
trop brefs, hélas, et les nuits sont bien longues.
Comment ne pas
allumer des flambeaux ?
Nous ne sommes pas
des sages immortels,
Comment compter
sur une longue vieillesse ?
La longévité n’est
ni métal, ni pierre,
Le destin des ans,
qui peut le fixer ?
Pourquoi être
avare et plaindre la dépense ?
La postérité se
moquerait de nous.
Anonyme – Dynastie Han.
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