mardi 2 décembre 2014

POUR UN SYSTÈME D'ÉDUCATION



















RÉFLEXIONS POUR UN SYSTÈME D’ÉDUCATION …


PENSÉES DE CONFUCIUS

      PENSÉES DE SAISON


Pendant des siècles, la Chine va vivre sur un capital de préceptes, de règles, de fables et de valeurs qui est élaboré dès le sixième siècle avant notre ére.

Ceux qu’on a nommés les philosophes des « Cent Écoles » ont fleuri, en effet entre 500 et 250 avant notre ère. Plus encore qu’un penseur ou un saint, qu’un fondateur de religion ou qu’un « initié », Confucius est d’abord un pédagogue, un moraliste, l’homme qui ne demande pas tant à ses disciples et à ses élèves d’établir de pieux rapports avec le ciel qu’aux hommes d’établir d’harmonieux rapports entre eux. Comme l’écrit Étiemble : « Le confucéen partira toujours de la culture intime, mais c’est afin de mieux former le citoyen. Il ne gaspille pas sa vie en abstracteur de quintessence. Bien trop terre-à-terre, bien trop soucieux de pratique, s’il faut absolument employer ce mot à la mode, Confucius forme des gens de qualité. »








Confucius veut enseigner aux hommes à vivre avec les hommes, aux fils à vivre avec les pères, aux peuples à révérer les souverains et aux souverains à respecter le peuple.


« Entre les quatre mers tous les hommes sont frères. »


Pour lui, « L’idéal ne doit pas s’éloigner de la réalité des hommes. Lorsque les hommes se fixent comme idéal quelque chose qui est trop éloigné, ce n’est point l’idéal ».




(Zao Wou Ki et Claude Roy
Dans un livre intitulé : "Estampages Han", paru au Club français du Livre.)


CE LIVRE, IINTACT, A ÉTÉ « SAUVÉ » PRÈS D’UNE POUBELLE DANS LA RÉGION DE CANNES, EN NOVEMBRE 2014.










Je sors de la porte de l’Ouest,
Je marche en méditant.
Si, aujourd’hui nous ne sommes pas gais,
Quel jour devrons-nous attendre pour l’être ?
Soyons donc joyeux, soyons gais !
Le moment en est venu,
Pourquoi rester encore assis, mornes et tristes ?
Pourquoi attendre qu’un tel jour revienne ?
Buvons du vin généreux,
Festoyons avec des viandes grasses
N’oublions rien qui puisse réjouir les cœurs,
Tout est bon pour chasser les soucis et les peines.
La vie humaine n’atteint pas un siècle,
Il s’y amasse toujours des chagrins pour mille ans.







Les jours sont trop brefs, hélas, et les nuits sont bien longues.
Comment ne pas allumer des flambeaux ?
Nous ne sommes pas des sages immortels,
Comment compter sur une longue vieillesse ?
La longévité n’est ni métal, ni pierre,
Le destin des ans, qui peut le fixer ?
Pourquoi être avare et plaindre la dépense ?
La postérité se moquerait de nous.


            Anonyme – Dynastie Han.

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