jeudi 10 mars 2016

VALPARAISO







VALPARAISO
















Je reviens de Valparaiso. Eh oui ! J’y suis allé !  … Que voulez-vous, là encore, le mythe des cap-horniers  !

« Good by farewell ! »




Venant de Santiago et allant vers Valparaiso, vous rencontrez de vertes forêts de pins, tout droit élancés à plus de trente mètres du sol, des forêts d’eucalyptus aux troncs blancs qui se desquament, des vergers  d’arbres fruitiers , des vignes, des champs de maïs … Mais je n’oublie pas les collines d’argile sèche, les buissons, les garrigues ;

-« Valparaiso ? … Fais marcher ta jugeote ! »




















Je fais marcher ma jugeote : « Si tu veux voir le port, c’est facile, tu n’as qu’à suivre une rue qui descend ! » La ville est en effet construite en forme d’éventail, elle se trouve à flancs de collines. En arrivant près de la mer, je m’aperçois que la zone portuaire est entourée d’un mur, haut ! On ne voit rien. Passé le portail d’entrée, même (À quoi peut bien servir le factionnaire qui m’a laissé entrer sans rien dire ?), on ne voit pas grand’chose, juste devant, si : À quai, un navire scientifique luxembourgeois (J’ignorais que le Luxembourg armât des navires, serait-il en rivalité avec la Principauté de Monaco ?) . Mais pourquoi ce navire luxembourgeois porte-il un nom anglais : « Cristal Pilgrim ?

Bon, puisque, d’en bas, on ne voit rien, il faut remonter et regarder d’en haut !




















































Valparaiso est une grande ville. Je remonte, je remonte. Il y a quinze ascenseurs à Valparaiso, pour monter dans les quartiers hauts. Oui, mais voilà : Les ascenseurs sont d’antiques machines et la ville a grimpé beaucoup plus haut que leurs terminus. Les ascenseurs portent chacun un nom : Le mien s’appelle Mariposa (tiens donc !). En fait, c’est un funiculaire et je suppose qu’il en est ainsi des quatorze autres. Cela ferraille, mais cela monte ! … Quand vous débarquez, il faut encore grimper dix fois plus haut.

Baraques ? – Il y en a –Mais plutôt chalets ou villas : Pas le luxe, mais pas non plus des favelas comme il en est à Rio. Tout le terrain est occupé, jusque dans ses abrupts et ses ravins – terre rouge.

Je suis monté jusqu’aux dernières maisons ou presque (ne chicanons pas : Il me restait cent mètres à grimper !) Photos !














La baie est immense. L’Armada chilienne est en rade, quelques cargos aussi.
On cherche, bien sûr les trois ou quatre mâts du temps des cap-horniers (et mon imagination les trouve … « Hourra pour Mexico, Oh ! Oh ! Oh ! »). À mes pieds, la ville, dévalant les pentes, escaladant l’amphithéâtre des collines  : « Valparaiso ! Oh hisse et Oh ! ». Retour en bas : Immeubles intéressants, montrant une splendeur passée, mais façades lézardées ou décrépies. Dans la rue, foule pressée, comme à Santiago …










Le Palais des Congrès : Bloc de béton …Mégalomanie : C’est Bercy ! Beaucoup  de camelots sur les trottoirs : On se croirait aux Puces de Clignancourt : Images pieuses, outils dépareillés, vieux fers à repasser, autres objets non identifiés, mais aussi des fruits et des poissons, présentés à même le trottoir. Société de consommation ici aussi, mais c’est Noël ! Comment sont ces villes, en dehors, de la période de Noël ?





















N'oublions pas de signaler qu'à Valparaiso, Pablo Neruda avait une maison, que l'on peut visiter :
... Une à Santiago, une deuxième à Valparaiso et enfin une, dans le jardin de laquelle le poète est enterré aux côtés de Mathilde, son épouse. 










Dernière photo, sur la Place d’Armes de Santiago, le soir en rentrant : Le père Noël, semblable à celui de chez nous : Barbe blanche et robe rouge à passements blancs. Il est assis sur une chaise haute. Il lit le journal tandis qu’il se fait cirer les bottes .. .




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