Sous la coupole du ciel blanc
La mer est lisse aux vitraux de la
rade
Voici un lourd verrou de fer
un anneau rouillé
un éclat d'une porte de bois
Dans la citerne voûtée
Pleine
Il semble n'y avoir point d'eau
Tant elle est claire
L'iguane est un reptile qui peut
atteindre un mètre
cinquante
Il porte une crête dorsale d'écailles
pointues
C'est le gardien du temple
Fente de mes paupières à tant de lumière
Un flamboyant en majesté dans sa
gloire de haute lisse
Encens alentour issu du mancenillier
ou arbre de mort
Je veux que sur ma tombe
On place des lambis
Comme aux tombes des marins là-bas
morts du choléra
Tapisseries sacrées où voguent des
vaisseaux de haut-bord
dans l'éclair des canons toutes
voiles dehors
Mais les prisonniers sont morts au
cachot
au milieu de tant de splendeurs
Au soir à contre jour la mer devient
bleu-de-Prusse
Au long des plages elle reste verte
Le choeur s'embrase alors
« ON RACONTE ENCORE, Ô SIRE, Ô
ROI BIENHEUREUX, QUE SINDBAD DE LA MER NARRA COMMENT IL AVAIT ASSÉNÉ UN COUP
VIOLENT SUR LA TÊTE DU SERPENT À L’AIDE DE SA CANNE EN OR … »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire