dimanche 12 août 2012

BERNARD BUFFET À HURTEBISE






Si vous vous promenez à Cannes vous vous vous trouverez forcément, à un moment ou un autre, dvant les portes du Gray d'Albion ... passant sur la Croisette ou passant dans la rue d'Antibes, vous ne pouvez manquer le bâtiment de cet hôtel. Son esthétique est discutable peut-être, mais tout le rez de chaussée est occupé par des boutiques.. Parmi elles, vous ne pouvez manquer de tomber devant les vitrines de la Galerie Hurtebise ... 

Vous savez bien : Hurtebise, c'est le nom de l'ange de Jean Cocteau ! Savez-vous d'où il a tiré son nom : C'était celui de la marque d'un ascenseur, tout simplement ! Cocteau l'avait remarqué en passant ... Bon, allons y pour la Galerie Hurtebise !







Nous ne donnerons pas le nom de l'artiste qui a produit cette toile, placée dans la vitrine .... Nous pouvons l'apprécier ... Il n'est pas interdit de s'interroger à son propos !







Il n'est pas interdit non plus de s'interroger devant cette autre toile ... Au moins vous fera-t-elle sourire ... Et ce doit bien être son propos ! Nous avons besoin de sourire devant les inventions de notre époque !










Mais là, nous ne sourions plus du tout : Bernard Buffet nous offre une vision de l'homme qui doit nous interroger : Austérité, splendeur, dorures, cruauté ? ... Hauteur, impassibilité, orgueil, morgue et finalement ... 
Faiblesse humaine, interrogation sur le sens du destin ... Dés... espérance ? Le trait de Bernard Buffet est très caractéristique : Couleurs tranchées, sombres, traits verticaux, dessin accentué ... Âme tourmentée, très certainement ... 

-"Je fais ce que vous attendez de moi, mais ce n'est que ce que vous attendez de moi ..."







Même les bouquets peints par Bernard Buffet ont cette rigueur, cette sobriété, cette austérité, mais en même temps cette splendeur qui n'est pourtant que bien peu de choses ... Mais qui est la seule chose qui possède un semblant de vérité ...








Même la signature, au bas de la toile révèle la personnalité du peintre : Agressivité, rage  ? 

- Peut-être pas, mais dédain ... 

Morgue ? - Peut-être pas tant que cela, mais en tout cas, le même détachement que celui du matador devant le taureau qu'il va mettre à mort ou qui va lui apporter la mort : 

La Mort ? - Pfftt ... ! Qu'est-ce que la vie ? 

- "Seulement ces fleurs, qui ce soir  seront mortes".

Je vois une grande tristesse, un grand vide dans la vie de cet artiste ... 

                                    *
               - "Une plage longue, longue, longue ...
                   Une tranche de pastèque
                   Rouge, rouge
                   Et cracher les pépins
                   À la face du destin ..."

                                            (Michel Savatier-inédit)

Le parfait hidalgo !



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