mardi 14 août 2012

C'ÉTAIT UN DIMANCHE ...






C'est dimanche. Le petit train sur roues promène ses touristes devant les palaces de la Croisette ...




Promenade en ville, à Cannes ... Rencontre inattendue : Qu'est ce groupe entièrement vêtu de noir ? ... Eh bien non, ce ne sont pas des employés des pompes funèbres ! ___ Bien au contraire, ce sont les membres d'un orchestre, celui de la faculté de médecine de Coimbra (Portugal). Ils attendent, bannière déployée, de faire leur entrée au Palais des festivals ...






Les touristes  ... Ils sont à la plage ... Ou tout au moins sur le bout de plage qui leur est laissé ... Et encore ... La plage n'est pas surveillée !







À cette heure-là, on peut encore trouver suffisamment de place pour déplier sa serviette de bain ...








Il fait beaucoup de soleil en ce moment ... Et il fait très chaud ! ... Les marchands de crèmes-glacées font des affaires !... La barrière que l'on aperçoit sur la gauche, c'est pour séparer la plage publique de ses voisines où l'on doit payer pour s'installer ...














Puis, pour continuer la promenade, nous passons par la rue d'Antibes : À la porte de la Galerie d'Art de Geneviève Marty, l'habituel papillon avec la pensée du jour !







Puis nous jetons un coup d'oeil aux vitrines des boutiques de haute couture : Collection automne-hiver.








Les enseignes se succèdent .... Les toilettes, cette année semblent être sages.














Il arrive que les reflets dans les vitrines produisent de curieux effets !








Mais, Cannes, c'est tout de même la mer ...






Ô Mer !
Mer de pervenches et de bluets de jacinthes
                                                   d'asphodèles
Mer de cétoines de carabes propiciatoires
        de paradisiers colibris hélianthes sifilets
         de papillons Crésus et Cypris
Mer d'Antilopes et de cavales par grandes hordes
Mer de grandes farandoles
Mer de cantiques aux grandes orgues
Mer des grandes brises aux noeuds de Mercator
Mer de béryls
Mer de corindons
        de malachites et de saphirs
Ô Mer !


Ostensions aux îles du Ponant !
Nous eûmes hautes prémonitions

La chaloupe fut au récif
Portée par la septième vague

      (Texte de Michel Savatier-in "TAHITI"- aux éditions Caractères - 1988)

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