lundi 20 avril 2015

NOUS IRONS À VALPARAISO !












                                                                     VALPARAISO













VALPARAISO



Je reviens de Valparaiso. Eh oui ! J’y suis allé !  … Que voulez-vous... là encore, le mythe des cap-horniers  !

« Good by farewell ! »




Venant de Santiago et allant vers Valparaiso, vous rencontrez de vertes forêts de pins, tout droit élancés à plus de trente mètres du sol, des forêts d’eucalyptus aux troncs blancs qui se desquament, des vergers  d’arbres fruitiers , des vignes, des champs de maïs … Mais je n’oublie pas les collines d’argile sèche, les buissons, les garrigues ;

-« Valparaiso ? … Fais marcher ta jugeote ! »

Je fais marcher ma jugeote : « Si tu veux voir le port, c’est facile, tu n’as qu’à suivre une rue qui descend ! » La ville est en effet construite en forme d’éventail, elle se trouve à flancs de collines. En arrivant près de la mer, je m’aperçois que la zone portuaire est entourée d’un mur, haut ! On ne voit rien. Passé le portail d’entrée, même (À quoi peut bien servir le factionnaire qui m’a laissé entrer sans rien dire ?), on ne voit pas grand’chose, juste devant, si : À quai, un navire scientifique luxembourgeois (J’ignorais que le Luxembourg armât des navires, serait-il en rivalité avec la Principauté de Monaco ?) . Mais pourquoi ce navire luxembourgeois porte-il un nom anglais : « Cristal Pilgrim ?

Bon, puisque, d’en bas, on ne voit rien, il faut remonter et regarder d’en haut !



















Bringueballant et ferraillant, le vieux funiculaire ..... Il y en a 14, je crois, mais celui-là, il permet d'avoir vue sur le port !




Valparaiso est une grande ville. Je remonte, je remonte. Il y a quinze ascenseurs à Valparaiso, pour monter dans les quartiers hauts. Oui, mais voilà : Les ascenseurs sont d’antiques machines et la ville a grimpé beaucoup plus haut que leurs terminus. Les ascenseurs portent chacun un nom : Le mien s’appelle Mariposa (tiens donc !). En fait, c’est un funiculaire et je suppose qu’il en est ainsi des quatorze autres. Cela ferraille, mais cela monte ! … Quand vous débarquez, il faut encore grimper dix fois plus haut.



















          Funiculaires grimpant dans les hauts de Valparaiso







Baraques ? – Il y en a –Mais plutôt chalets ou villas : Pas le luxe, mais pas non plus des favelas comme il en est à Rio. Tout le terrain est occupé, jusque dans ses abrupts et ses ravins – terre rouge.

Je suis monté jusqu’aux dernières maisons ou presque (ne chicanons pas : Il me restait cent mètres à grimper !) Photos !

La baie est immense. L’Armada chilienne est en rade, quelques cargos aussi.
On cherche, bien sûr les trois ou quatre mâts du temps des cap-horniers (et mon imagination les trouve … « Hourra pour Mexico, Oh ! Oh ! Oh ! »). À mes pieds, la ville, dévalant les pentes, escaladant l’amphithéâtre des collines  : « Valparaiso ! Oh hisse et Oh ! ». Retour en bas : Immeubles intéressants, montrant une splendeur passée, mais façades lézardées ou décrépies. Dans la rue, foule pressée, comme à Santiago …

Le Palais des Congrès : Bloc de béton …Mégalomanie : C’est Bercy ! Beaucoup  de camelots sur les trottoirs : On se croirait aux Puces de Clignancourt : Images pieuses, outils dépareillés, vieux fers à repasser, autres objets non identifiés, mais aussi des fruits et des poissons, présentés à même le trottoir. Société de consommation ici aussi, mais c’est Noël ! Comment sont ces villes, en dehors, de la période de Noël ?

Dernière photo, sur la Place d’Armes de Santiago, le soir en rentrant : Le père Noël, semblable à celui de chez nous : Barbe blanche et robe rouge à passements blancs. Il est assis sur une chaise haute. Il lit le journal tandis qu’il se fait cirer les bottes .. .




« DE  PAR LE MONDE ILS SONT PARTIS, PAR TOUTE VILLE ET TOUT PAYS, EN QUÊTE DE NOTRE SUBSISTANCE … »
               (Contes des Mille et une Nuits)

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