ART POPULAIRE
ARTISANAT
BEAUX-ARTS ?
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"Il n'y a guère de genre et de matière qui, au jugement d'aujourd'hui, ne donnent lieu à un développement de formes qui ne puisse être considéré comme de l'Art populaire. Les pièces de mobilier, les costumes, les images entrent certainement dans son champ, si l'on en croit les experts, commissaires-priseurs, conservateurs de musées ou collectionneurs. Mais ce sont aussi les instruments de musique, le mobilier liturgique, les décors de boutique, les ouvrages de poterie et de ferronnerie, de vannerie et de tissage, de dentelle et de cordonnerie ; les outils et ustensiles de la vie quotidienne , les instruments et produits de la vie professionnelle, les marques et les symboles de la vie cérémonielle ..."
(Jean Cuisenier, in "Histoire de l'Art-Larousse)
-" Voilà une architecture non savante, populaire, mais non ignorante, raffinée souvent dans ses techniques et dont certaines oeuvres sont souvent d'une merveilleuse qualité."
-"Une infinie variété de formes naît, se développe, prolifère et disparaît, sans rien devoir aux prototypes de l'architecture savante ..."
Nous sommes ici au Vieux Cannet et le clocher qui se dresse au bout de la rue tortueuse est celui de l'église Saint Catherine.
Sans aucune hésitation, nous rangerons ces constructions défiant les règles parmi les oeuvres d'art du patrimoine à préserver ...
Et les tailleurs de pierre qui ont conçu cette fontaine et l'ont réalisée, n'avaient probablement pas connaissance des règles de Vitruve ... Leur travail n'en est pas moins beau ...
À ce propos, nous profiterons de l'occasion pour supplier que l'on redonne vie et apparence à toutes ces petites fontaines qui faisaient la vie de nos villages et de nos petites villes provençales ...
Et tant mieux si le linge sèche aux fenêtres, ballotant au vent ! Et tant mieux si les pots de géraniums garnissent les bacons !
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"La créativité des non savants éclate en toutes ces circonstances et dans tous ces lieux où les modèles dominants cessent d'exercer leur pouvoir. Ce sont les foires et les marchés, où tout un monde de bonimenteurs, de bateleurs et de démonstrateurs se livre sans guère de retenue à l'invention verbale, aux tours de farces et attrapes, aux trafics et combines de toutes sortes. Là, il n'est pas mal de se faire remarquer, de porter, qui un un costume insolite, qui un accessoire inédit, voir de monter un véritable spectacle ..."
(Jean Cuisenier in Histoire de l'Art- Larousse)
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