dimanche 14 octobre 2012

KARINE SCHNEIDER EXPOSE





Il est des peintres du dimanche … Qui peignent pour passer le temps. Il est de plus en plus de peintres du dimanche …



Karine Schneider, qui expose à la chapelle des Bernardins, au Cannet, n’est pas un peintre du dimanche : Elle a quelque chose à dire, et elle le dit très bien, grâce à un ensemble de toiles de grandes dimensions très cohérent.

Karine Scheider a le goût du bonheur : Elle a le goût des fleurs, le goût des fruits, celui des couleurs, celui des chairs.




Fleurs sur les rameaux des amandiers, fleurs de coquelicots, fleurs semées comme sur une tapisserie … fruits : La pomme, et c’est tout un symbole … Symboles Bibliques, symboles plus ou moins ésotériques ...







Couleurs … Couleurs des tissus hispano-américains : Mexicains ou Péruviens : Ors, verts vifs, rouges … Rouges surtout.





Chairs : Chairs érotiques, chairs tendues par l’effort, chairs souffrantes. Et il est impossible de ne pas penser au Christ de Salvator Dali …




Son sujet, c’est l’homme … L’homme et la femme, dans toute leur force, dans tout leur effort, dans toute leur peine aussi.





Car l’homme, dirait-on, est maudit : Il a été chassé du Paradis Terrestre et sa peine est immense, d’autant plus immense que son goût du bonheur est immense lui aussi.





Les représentations du Paradis Perdu sont pleines de symboles à demi cachés : Le serpent pointe sa langue bifide, des fétus gémeaux, dans un petit carré dissimulés, portent la malédiction de l’avenir … Deux petits poissons symbolisant le Ying et le yang pour évoquer la complémentarité de l’homme et de la femme …





Mais toujours, c’est l’orgueil qui domine : L’orgueil de l’homme dans une tension suprême.

Karine Schneider … Je sais le Paradis perdu … Je sais les fleurs coupées, les fruits interdits, les plaisirs gâchés … Je sais … Nous sommes de même espèce …

OH ,oui … Karine Schneider a quelque chose à dire ! … Et elle le dit fort bien !





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